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Prendre une agence de communication classique

Votre prestataire habituel est sans doute excellent pour vous conseiller, réaliser votre site internet, concevoir vos plaquettes, etc. Et il est sans doute intéressant de l’impliquer en amont dans le projet pour conserver une certaine cohérence dans votre stratégie globale de communication. Mais une visite virtuelle nécessite des compétences particulières : un maîtrise des technologies immersives, l’élaboration d’un scénario réellement interactif, et une expérience solide pour maîtriser les délais et obtenir la qualité requise pour séduire tous les visiteurs.

Ne pas impliquer vos équipes

Beaucoup de projets de visites virtuelles restent sur des tablettes, enfermées dans les placards d’un office de tourisme. Tout le monde peut participer au minimum au brainstorming initial. Si vous impliquez votre personnel, le projet ne sera pas perçu comme une contrainte ou une nouvelle technologie qui fait peur. Vos collaborateurs vont d’approprier l’outil et en être les premiers ambassadeurs.

Oublier de vous démarquer

OK, votre petite église est la 8ème merveille du monde et l’histoire du compte de De Justacôté est digne d’un scénario de film de Spielberg. Mais peut-être que les touristes vont se lasser d’une énième légende médiévale ? Prenez le contre-pied ! Inventer une histoire de soucoupe volante, d’invasion de dahus,  de momie qui se réveille ! Vous aurez beaucoup plus de latitude avec un scénario totalement inventé, et surtout un vrai potentiel pour capter l’attention de la presse avec un buzz bien orchestré.

Cibler seulement les adultes

Trop souvent,  les prospectus de visite et guides sont destinés a un public averti et cultivé. Au mieux, ils possèdent deux niveaux de lecture. Aujourd’hui, les voyages se préparent sur internet, soit en famille devant l’ordinateur, soit avec le smarphone d’un ado qui va cibler les attractions qui l’intéressent. Les enfants sont de plus en plus prescripteurs. Il est souvent judicieux de les cibler pour l’intrigue principale, et de compléter avec vos fiches habituelles pour que les parents s’y retrouvent.

Tout miser sur la technologie

Un prestataire vous propose de faire de la réalité augmentée en 3D, avec une technologie tout juste sortie d’un laboratoire. C’est peut-être une bonne idée pour vous démarquer, mais on constate parfois des instabilités dans le temps ou simplement un « effet techno » qui va amuser votre public… deux petites minutes. Les meilleures expériences sont celles qui feront ressentir des émotions : une visite virtuelle, c’est d’abord une histoire. La technologie doit rester au service de votre scénario. Je vous conseille de miser sur des technologies immersives car elles permettent de d’accéder à des sensations de présence (d’un guide virtuel par exemple) et de jouer sur les peurs (effet de surprise, peur du vide, suspens, etc.).

Demander aux touristes d’utiliser leur smartphone

La première idée qui nous vient à l’esprit, c’est de proposer une application qui se télécharge sur les téléphones des touristes. C’est parfois indispensable, mais il y a plusieurs inconvénients :
– pour être compatibles, les effets techniques seront très limités car ils devront fonctionner sur 90% des spartphones
– la taille des écrans sera relativement réduite comparée à celle d’une tablette
– les touristes devront retrouver l’application et l’installer ce qui est une barrière à l’entrée non négligeable
– le réseau devra être accessible avec un bon débit
– votre personnel d’accueil risquera de passer une bonne partie de son temps à expliquer comment installer l’application…
Souvent, je conseille de mettre à disposition des tablettes puissantes, avec un grand écran, en échange d’un pièce d’identité. Au départ, c’était un pari risqué car nous pensions que la casse et de fauche seraient important. Mais en réalité, ce n’est pas du tout le cas.

Ne pas prévoir de budget communication

C’est un peu comme votre site internet : il peut être superbe, et en même temps, s’il n’est pas référencé, cela revient à exposer des œuvres d’Art au milieu du Sahara. Il faut donc accompagner votre application d’un plan de communication et élaborer un rétroplanning avec comme aboutissement le lancement.

Négliger le suivi et la maintenance

Il est essentiel d’engager votre prestataire pour qu’il vous accompagne dans la durée. Les technologies des visites virtuelles sont sensibles aux mises à jour du matériel. Et parfois, avec la réalité augmentée, les marqueurs évoluent dans le temps et il est nécessaire de les actualiser. Je vous conseille vivement de prévoir un contrat avec un nombre d’interventions gratuites, des durées minimales d’interventions, des conditions pour la maintenance à distance et des déplacements… Par ailleurs, au delà des aspects techniques, il est intéressant de prévoir des mises à jour pour renouveler les contenus. Votre investissement pour une visite virtuelle doit être au minimum de 2 ans.

Oublier le potentiel viral

La communication sur les réseaux sociaux peut être prévue dans le plan de communication. Mais elle sera encore plus redoutable si elle est totalement intégrée au projet. Pensez à faire participer les visiteurs ! ils doivent pouvoir poster des commentaire au cours de la visite, se faire prendre dans un photomontage hilarant et le partager avec des amis, etc. Nous proposons de plus en plus des attractions basées sur des expériences originales, avec des captures vidéos transférables sur la page Facebook du client. Si les films sont intéressants, le succès est immédiat.

Préparer le projet seulement en interne

S’il est important d’impliquez vos équipe, votre projet sera meilleur s’il est préparé avec un spécialiste. Il vous aidera à trouvez les bons prestataires, négociera les prix en connaisseur, vous aidera à établir le cahier des charges et à planifier votre projet avec des durées réalistes. C’est souvent est excellent investissement qui vous évitera des mauvaises surprises.