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Le monde de l’informatique génère chaque année des acronymes ou d’autres termes barbares que nous devons assimiler aussi rapidement qu’un yaourt à boire réchauffé. Dans notre petit univers du e-tourisme, fleurissent en particulier des nouvelles technologies liées aux images de synthèses créées en temps réel par des ordinateurs. Ainsi, depuis quelque mois, vous entendez parler de réalité virtuelle, de réalité augmentée et maintenant de réalité mixte. Ce sont trois technologies voisines. Essayons de les distinguer :

La Réalité Virtuelle

Pour simplifier, la réalité virtuelle, c’est du jeu vidéo, c’est à dire un ordinateur qui dessine un univers aussi réaliste que possible et qui change en fonction de vos actions. Le périphérique du moment est « Le Casque de Réalité Virtuelle ». Il permet de s’immerger dans un univers en images de synthèses. Vos mouvements de tête et parfois vos déplacements sont détectés, pour vous permettre de regarder autour de vous, de vous promener dans ces univers fictifs. Vous pouvez même saisir des objets à l’aide de manettes spéciales et ressentir de petits vibrations lors des contacts.

La Réalité Augmentée

La réalité augmentée utilise plutôt de véritables images dans lesquelles un ordinateur va venir incruster des objets en images de synthèses. A chaque fraction de seconde, il analyse la scène pour en déduire les bons angles de vues et l’emplacement exact des objets virtuels. Cela permet de recréer les effets spéciaux vus au cinéma, mais en temps réel. Pour les images de départ, on utilise souvent la caméra d’un smartphone ou d’une tablette. Mais depuis peu, il est possible d’utiliser des lunettes équipées de pico-projecteurs : les incrustions des objets virtuels sont réalisées sur les verres, et se superposent à la réalité. Pour l’instant, la technologie permet surtout d’afficher des objets qui se trouvent au premier plan, car il est difficile d’analyser tout l’environnement pour savoir si un objet éloigné doit être occulté en partie ou non.

La Réalité Mixte

C’est un peu le mélange des deux technologies précédentes : on part d’un univers virtuel, en images de synthèses, et on vient incruster dans cet univers un morceau d’image filmé. Pour découper l’image, on utilise un fond vert, comme pour la météo. Et pour faire correspondre les angles de vues, on équipe les objets à incruster et les caméras de capteurs de position.