Depuis le mois de juin 2015, le château de Selles-sur-Cher propose à ses visiteurs des visites immersives pour remonter le temps et découvrir l’histoire de façon ludique.
Le projet est original puisqu’il utilise à la fois la réalité virtuelle et la réalité augmentée :
– à l’aide de tablettes équipées de caméras, les visiteurs filment l’un des 70 repères placés dans le château, et voient apparaître en direct sur l’écran des personnages qui leur racontent l’histoire des lieux, ou encore des éléments de décor qui n’existent plus aujourd’hui.
realite augmentee historique et avatar
– des casques de réalité virtuelle sont également mis à disposition pour vivre des expériences en immersion totale, par exemple monter dans un carrosse d’époque ou encore découvrir autour de soi la vie dans la cour du château au Moyen-Age. Il est même possible de se déplacer dans les décors simplement en baissant légèrement la tête pour avancer.
realite virtuelle avec casques
La visite dure en moyenne 1h30 et le prix d’entrée est de 5€, avec des remises pour les familles nombreuses et les groupes.
Mon avis : je n’ai pas encore pu tester les animations sur place, mais les images transmises montrent une certaine qualité de rendu des décors 3D et une bonne intégration des avatars pour les scènes de réalité augmentée. Pour ces dernières, les gros repères mis en place céderont sans doute la place à des images prises à partir d’éléments de décor car la technologie permet maintenant de placer les animation en reconnaissants des objets filmés (pas seulement des motifs plans). Les casques de réalité virtuelle choisis, de marque Homido, offrent un bon rapport qualité prix et proposent des réglages pour les adapter à sa vue. Enfin, le procédé pour avancer dans les scènes de réalité virtuelle est astucieux, mais risque un peu de troubler les sens des visiteurs qui seront assis dans le monde réel. Il est conseillé de limiter les déplacement pour se sentir à l’aise avec le casque. Enfin, vous noterez que cette animation a attiré l’attention de la presse, et d’une chaîne de télévision, ce qui constitue un premier retour sur investissement.