Le CNRS nous propose un reportage très intéressant sur la reconstitution 3D du Pont d’Avignon tel qu’il existait au moyen âge. L’enquête, qui réunit 5 laboratoires, commence par l’étude des dessins, parfois contradictoires lorsqu’il s’agit du nombre d’arches.
La modélisation 3D à partir de ces dessins, des scanners 3D au sol, de la photo-modélisation aérienne permet de réunir au sein d’une même maquette plusieurs relevés, échelonnés dans le temps. La comparaison avec le modèle actuel est précieuse pour les historiens, et leur permet par exemple de chercher les restes des fondations des piles détruites, avec une plus grande précision.
Pour que les résultats puissent être présentés au public, une équipe d’infographistes reprend les relevés 3D sous forme de nuages de points, pour les transformer en formes plus simples et texturées.
Ce modèle 3D peut alors être exploiter pour des visites virtuelles ou encore des incrustations pour tablettes et smartphones avec la réalité augmentée.
Au delà de l’aventure scientifique, le reportage montre bien l’intérêt de la réalité virtuelle pour valider des hypothèses, réunir tous les spécialistes autour d’une maquette 3D, et enfin présenter les résultats au grand public.