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Pour terminer notre tour d’horizon sur les hologrammes, je vous propose un schéma des avantages et des inconvénients de chaque système. En résumé, les technologies qui offrent aujourd’hui un bon confort de vision pour une véritable image 3D – et pas une simple illusion – sont rares.

Les casques de réalité virtuelle et les lunettes de réalité augmentée sont des dispositifs individuels qui commencent à proposer un résultat correct : ils vont bientôt prendre en compte la convergence de nos yeux et la dilatation de notre pupille pour améliorer les effets de mise au point. Par contre, ils donneront toujours le mal de mer s’ils sont mal programmés : par exemple lorsqu’ils vous font subir des accélérations dans la simulation alors que vous restez immobile en réalité. Il y a alors une incohérence entre l’image et les informations de votre oreille interne.

Les autres technologies à surveiller concernent les véritables hologrammes, créés avec des interférences lumineuses. La miniaturisation des composants ouvre la voie à des écrans interférentiels qui fonctionneront comme des plaques holographiques, c’est à dire des fenêtres ouvertes sur un mode en relief, avec un confort égal à une vision réelle. Il restera cependant des effets de bords, près du cadre des écrans. Je pense que ces écrans, aux pixels minuscules (quelques nanomètres pour pouvoir créer les interférences des hologrammes), seront utilisés dans les casques de réalité virtuelle dans un premier temps, peut-être assez près des yeux pour limiter le volume des données et l’encombrement du casque.

Enfin, l’hologramme ultime existe déjà : il s’agit de la technologie laser qui excite les molécules d’air. L’image est en relief, elle flotte dans l’air. Pour l’instant, elle est encore pixelisée, limitée à quelques couleurs et parfois même dangereuse pour nos yeux ! Mais c’est certainement la technologie la plus prometteuse à horizon 2050.

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